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Author Archives: jmarc

Visiter Lyon – Couleurs

Visiter Lyon – Couleurs – Photographie de rue

Partie 1 –  Le centre historique.

Petite balade en couleurs dans la ville de Lyon.

Le vieux Lyon

Lyon la Saône, photographe j.marc Stamati

Les rives de la Saône et porte d’entrée du quartier St Jean,  cœur du vieux Lyon.

Lyon quartier St Jean, photographe j.marc Stamati

Façades colorées du Quartier St Jean, vues de l’autre rive de la Saône.

Lyon Cathédrale St Jean, jean marc stamati photographe

Cathédrale St Jean, primatiale dont la construction a débuté en 1175.

Lyon quartier St Jean, jean marc stamati photographe

Terrasse et rues pavées autour de la cathédrale, quartier St Jean.

Lyon quartier St Jean, jean marc stamati photographe

Quartier St Georges tout proche de St jean, à gauche, l’église St Georges, une des plus anciennes églises de la ville.

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Quartier St Jean, bouchons et terrasses de restaurants du vieux Lyon.

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Cathédrale vue de la presqu’île et en arrière plan la colline de Fourvière.

traboule Lyon

Traboule de St Jean.
Particularités du vieux Lyon, les traboules sont des passages permettant de traverser des bâtiments reliant les rues entre elles. Les passages généralement étroits, traversent cours intérieures, empruntant parfois des escaliers facilitant l’accès d’un immeuble  à l’autre.

traboule Lyon Photographe Stamati

Traboule St Jean, les murs sont ocres et rouges.

Lyon traboule , jean marc stamati photographe

Escalier en vis – Traboule quartier St Paul

Lyon traboule , jean marc stamati photographe

Détail dans une cour intérieure, roue et vasque en  fonte, quartier St Paul vieux Lyon.

Quartier St Paul détail architectural. Photographe Stamati

Détail architectural, quartier St Paul. Escalier extérieur permettant l’accès aux logements.

Lyon traboule , jean marc stamati photographe

Entrée de restaurant dans le vieux Lyon. Accès par une petite courette intérieure.

Lyon traboule , jean marc stamati photographe

Superbe architecture, quartier St Paul vieux Lyon.

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Basilique de Fourvière en arrière plan, vue des quais de la Saône.

La presqu’île, le centre de Lyon

Lyon place belllecour, photographe j.marc Stamati

Place Bellecour, Lyon presqu’île. La troisième plus grande place de France.

Lyon presqu'île , jean marc stamati photographe

Presqu’île, vue du vieux Lyon.

Lyon presqu'île , jean marc stamati photographe

Presqu’île, au premier plan la double rampe de Tadashi Kamamata masquant le parking St Antoine.

Lyon presqu'île , jean marc stamati photographe

Lyon presqu'île , jean marc stamati photographe

Fenêtres sur ville.

quartier de la Croix rousse

Lyon croix rousse, jean marc stamati photographe

Escaliers menant au quartier populaire de la Croix rousse.

Escaliers de la croix rousse. Lyon photographe JMarc Stamati

Montée de la Croix rousse

La cour des voraces. Lyon photographe JMarc Stamati

Traboule de la cour des Voraces.
Ensemble représentatif et typique de l’habitat ouvrier de la Croix rousse au XIX ème siècle. Vue de l’imposant escalier de pierre construit lui aussi au XIX ème siècle.

 

Photos de mariage Château de Robernier

Photos de mariage Château de Robernier

Emma & Arran’s weeding, photos de mariage  au Château de Robernier en Provence.

Emma et Arran’s wedding in Provence, le jeune couple anglais a choisi la Provence et le magnifique cadre du Château de Robernier pour leur mariage.
Le château est situé dans le Var à une quarantaine de kilomètres de St Tropez.
Quelques images de cette belle journée de fin d’été.

Photos de mariage Château de Robernier

Vue du château et du tapis rouge pour l’arrivée des invités.

Photographe mariages Avignon cote d'azur

Préparatif de la marié et des filles d’honneur. Coiffure, maquillage et derniers préparatifs ont lieu dans les chambres du luxueux château.

Photographe mariages Avignon cote d'azur

Photographe mariages Avignon cote d'azur

Pour les femmes, peignoirs aux noms de la mariée, de ses témoins, de la mère et de la grand mère.

Photographe mariage Avignon

Préparatif du témoin, coiffure.

Photographe mariages Avignon cote d'azur

Photographe mariages Avignon cote d'azur

Photographe mariages Avignon cote d'azur

Photographe mariages Avignon cote d'azur

Photographe mariages Avignon cote d'azur

Photographe mariages Avignon cote d'azur

Photographe mariages Avignon cote d'azur

Photographe mariages Avignon cote d'azur

Photographe mariages Avignon cote d'azur

Photographe mariages Avignon cote d'azur

Cérémonie anglicane dans les jardins du château de Robernier

Photographe mariage Avignon

Portrait sur le vif de la mariée lors de la cérémonie.

Photographe mariages Avignon cote d'azur

Photographe mariages Avignon cote d'azur

Photographe mariages Avignon cote d'azur

photographe Avignon

Quel tarif pour un photographe professionnel

Quel tarif pour un photographe professionnel ?

Ou comment un photographe détermine le tarif de sa prestation.

La question se doit d’être posée, que ce soit par les clients ou par des photographes débutants ne sachant à quel saint se vouer.

tarif-pour-un-photographe-professionnel

Je vais évoquer ici le tarif d’un photographe relevant du régime de l’Agessa,  “Auteur photographe”.
Un photographe  désirant céder des droits d’utilisation commerciale de ses images, généralement appelés droits d’auteur, relève  du régime de l’Agessa pour le prélèvement des cotisations sociales. l’AGESSA a compétence exclusive pour recouvrer les cotisations sociales afférentes aux rémunérations versées, à l’exclusion de tout autre régime social”. Source Agessa.

Un auteur va céder le droit d’exploiter commercialement une ou plusieurs images crées par lui.

Exemples de travaux concernés par le droit d’auteur:
– Prises de vues commandées par une agence de publicité, une entreprise ou l’institutionnel.
– Cession de droits sur des images préexistantes pour une utilisation commerciale ou publicitaire.
– Cession de droits issus de l’édition (livres, disques etc.).

Concrètement, comment déterminer son prix.

Un photographe fonctionne comme n’importe quelle entreprise et pour calculer son tarif, il doit avant toutes choses, déterminer ses coûts de fonctionnement :
Achat et entretiens du matériel permettant son activité,  loyer, véhicule, charges etc. Il faut bien entendu ajouter les  coûts pour la communication, la prospection commerciale, la gestion et la comptabilité, la gestion de ses droits d’auteur. Enfin ils doivent tenir compte de la périodicité de l’activité qui peut être différente d’un  photographe à l’autre, pour la répartition des coûts fixes.
Une fois les frais de fonctionnement déterminés, il est possible de calculer son propre tarif.

Celui-ci va englober trois ou quatre paramètres selon le type de prestation demandée :

– Les frais fixes ou frais de fonctionnement généraux.
– Le temps prévu pour la mise en oeuvre du projet, (reportage,des prises du vue en studio etc.)
– La cession de droit (droits d’utilisation des images).
– La valeur ajoutée apportée par le photographe : Expérience, créativité, conseil, garantie de résultat etc.

Les frais fixes dépendent de chaque photographe et de sa structure. Les frais ne seront pas les même pour un photographe de reportage travaillant seul sans studio que pour un studio de prise de vue disposant de plusieurs  salariés, d’un local spécifique et de coûts fixes importants.

Deuxième critère, le temps consacré pour  la réalisation du projet.
Il comprend la durée effective du reportage ou de la séance de prise de vue mais l’on doit également tenir compte du travail en amont et en aval.
Selon le type de travaux demandés, il n’est pas rare pour le photographe de rencontrer plusieurs fois le client pour la préparation du projet et la mise au point du rough : Maquette, mise en place, recherche de stylisme ou repérages.
Puis une fois les prises de vue effectuées, viendra le travail de post-production : Développement des images brutes (fichiers RAW), sélection d’images, retouches. Et bien sûr colorimétrie et optimisations des images en fonction de leurs destinations. ( Par exemple le profil colorimétrique comme le poids d’une photographie ne sera pas le même selon la destination de celle-ci : Site Internet, impression Offset pour du packaging, magazine de prestige, presse quotidienne, impression numérique etc.).

Contrairement aux idées reçues, en photographie numérique, chaque image réalisée professionnellement nécessite un travail de post-production. Ce travail est proche du développement en laboratoire professionnel que nous connaissions en photographie argentique : Colorimétrie et respect des chartes de couleurs, correction de l’exposition et des ses contraintes en fonction de l’utilisation de la photo. Mais également cadrage, correction des perspectives etc..

Le grand public s’imagine à tort qu’à l’époque de l’argentique, le photographe se contentait de  déclencher et qu’aussitôt,  l’image était exploitable par le client.
Non bien évidement,  chaque photo devait être réalisée en plusieurs exemplaires afin d’éviter une erreur de développement et ne pas devoir refaire les prises de vue. Puis les “Ektachromes” (diapositives),  étaient  expédiées dans un laboratoire professionnel pour être développées.
Le labo ne disposant pas de référence sur le sujet photographié, nous étions obligés dans certains cas, d’inclure dans une photographie de test, une charte de couleur Kodak, permettant au laboratoire de se caler pour la colorimétrie.

Une fois l’image développée, on pouvait la livrer au client. Mais le travail ne s’arrêtait pas là pour autant. Les images étaient transmises par le client ou l’agence à un photograveur pour la création d’un cliché permettant l’impression Offset de la photographie sur le support : journal, plaquettes etc.

Puis dès l’apparition  des scanners numériques, le graveur réalisait  la numérisation des images, les retouches et adaptations ou transformations comme la séparation quadri.

print

En photographie numérique (professionnelle) c’est le même processus. L’image  est capturée brute, (fichier RAW)  afin d’obtenir la qualité optimale puis elle est développée manuellement par le photographe (et non automatiquement par l’appareil).
Enfin une optimisation est apportée en fonction de l’utilisation finale de chaque image. Et dans certains cas spécifiques, il peut y avoir  retouches ou un montage d’images.

La différence entre l’argentique et le numérique est que maintenant les travaux de post-production sont réalisés par le photographe lui-même. L’avantage pour le client étant le raccourcissement de  la chaîne de production et des délais de production plus courts. Plus de laboratoire, plus de photograveur et généralement plus de retoucheurs. Donc un tarif plus attractif  et un gain de temps.
L’on constate moins de risque d’erreur, le photographe maîtrisant l’ensemble du process. Il connaît et, le sujet photographié, et le rendu souhaité par le client.

Par contre pour l’élaboration du tarif, le photographe devra tenir compte de ce travail de post-production qui lui incombe  dorénavant et qui prend généralement beaucoup plus de temps que la prise de vue en elle même.

Chaque journée de prise de vue nécessite un à deux jours de travail de post-production, parfois plus selon le sujet et le type de travaux demandés. Comme par exemple pour la création d’une visite virtuelle (panorama en 360°).

Troisième critère, la cession de droits.
Cette cession correspond à l’utilisation commerciale  des photographies.

En France la photographies est régie par le code de la propriété intellectuelle. Et lorsqu’il y a utilisation commerciale d’une image, le diffuseur (le client ou celui qui utilise commercialement la photographie), doit acquérir les droits commerciaux de ces images.
Pour rappel une cession de droits ne peut être réalisée que par un “auteur” photographe, celle-ci engendrant des prélèvements sociaux et une taxe spécifique sur les droits d’auteurs, le tout prélevé par l’Agessa.

Le tarif de la cession dépendra de l’utilisation des images et de leurs publications : Site Internet, plaquettes publicitaires, édition (livre, disque, presse), affichages publicitaire, communication interne d’entreprise etc. Et bien entendu de l’importance de la diffusion. Si nous prenons l’exemple de l’édition, un photographies pour un livre. On tiendra compte du nombre d’exemplaires mis en vente, de la localisation géographique de la diffusion (France, Europe, monde).

Le tarif d’une image destinée à une publicité internationale, affichée sur des panneaux 4 X 3 m, n’aura pas la même valeur qu’une image destinée à l’illustration du site Internet d’un artisan local.
Un barème créé par l’union des photographes professionnels auteur (UPP), est disponible. Ce barème est utilisé en référence par les tribunaux lors des litiges. Il donne des indications de prix en fonction des facteurs cités plus haut.

Quatrième critère, la valeur ajoutée du photographe.

Le photographe de par son expérience vous apporte conseil, créativité et l’assurance d’un résultat. Il peut parfois être spécialisé dans des domaines bien précis, nécessitant un savoir faire particulier.
Tous ces critères font qu’un photographe expérimenté, publié par de nombreux magazines ou travaillant avec des entreprises à forte notoriété, peut ne pas pratiquer les mêmes tarifs qu’un photographe débutant.

[blockquote style=”boxed”]Le prix minimum d’une journée de prises de vue incluant une cession de droits limités et définis, se situe dans une fourchette comprise entre 700 et 1200 euros. (Source UPP).[/blockquote]

Enfin la facture ou note d’auteur, distingue la rémunération de la mise en oeuvre. Contrepartie du temps passé pour la  réalisation. De la cession de droits qui normalement est proportionnelle aux profits de l’exploitation commerciale. Et des frais de mises en oeuvre pour la réalisation des travaux : location, transports etc.

Une fois le temps de réalisation le tarif estimé : une demi-journée, une journée de prises de vue ou plus, les frais engendrés pour la réalisation, (s’ils existent bien sûr), s’ajoutent à la rémunération artistique.

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Comment je calcule mon propre tarif ?

Pour réaliser mes propositions, je fonctionne de la même façon. Je tiens compte des coûts d’exploitation de mon activité, (frais fixes, charges etc.).
Et je propose un tarif englobant la réalisation des prises de vue, (durée, moyens techniques et la mise en oeuvre). Auquel s’ajoute la cession des droits commerciaux, qui peut varier selon la diffusion : média, nombre d’exemplaires, limitation géographique et durée de la cession.

Ne travaillant généralement pas en studio mais me déplaçant pour la réalisation du reportage, ceux-ci sont réalisés dans un forfait de temps. En  général d’une demi-journée minimum à la journée et plus en fonction du type de travaux.
Et indépendamment de la rémunération artistique, s’ajoute les éventuels frais liés à la prestation : déplacements, hébergement.

Mes tarifs à la journée (ou demi-journée), tiennent compte et englobent le travail de post-production.

Pour une proposition de : reportage d’entreprise, événementiel, prises de vue d’architecture & décoration, séances de portraits en entreprises je tiendrait compte de :

  • La durée pour la réalisation des prises de vue
  • L’utilisation des images : Internet, plaquette publicitaire, Affiche, dossier de presse etc.
  • Le besoin éventuel de stylisme (accessoires), de modèles, de repérages.
  • Et bien entendu le lieu des prises de vue pour d’éventuels frais de déplacement.

Pour des photographies d’ambiance, les photos publicitaires  et les pack-shots, il peut y avoir le besoin de stylisme particulier : accessoires, recherche de lieux de prises de vue, voir d’une régie.

Quelques petits éléments de droit et informations générales

“Auteur”

Il s’agit du statut des photographes cédant des droits d’exploitation (droits commerciaux) de leurs images. Et des photographes “artistes” vendant leur tirages photographiques en tirage limités.

Le photographe professionnel disposant du statut d’auteur, travaille spécifiquement avec les entreprises, professions libérales et l’institutionnel. Les travaux réalisés pour des particuliers  ne donnant pas lieu à une diffusion ou à une exploitation commerciale,  il ne peut être question de “droits d’auteur” et un auteur ne pourra par exemple pas réaliser  sous ce statut spécifique, des photos type : photos de famille, mariages etc.

Les photographes cédant leurs droits d’utilisation commerciale (droits d’auteur ou droits patrimoniaux), relèvent du régime de l’Agessa. “l’AGESSA a compétence exclusive pour recouvrer les cotisations sociales afférentes aux rémunérations versées, à l’exclusion de tout autre régime social”. Source Agessa.

Exemples de travaux concernés :
– Prises de vues commandées par une agence de publicité, une entreprise ou une institution.
– Cession de droits sur des images préexistantes pour une utilisation commerciale ou publicitaire.
– Cession de droits issus de l’édition (livres, disques etc.).

Le diffuseur

Le diffuseur est l’entreprise ou la personne qui exploite commercialement les photos. En clair, le client : L’entreprise qui demande le reportage, qui va utiliser les photos pour ses plaquettes publicitaire, ses affiches, l’artisan qui veut illustrer son site internet, l’architecte qui réalise son portfolio etc.

L’Agessa

Il arrive que les entreprises non habituées à travailler avec des photographes, questionnent sur l’Agessa, le statut d’Auteur, la  note d’auteur etc..
L’auteur photographe comme je l’ai indiqué précédemment, dispose d’un statut social et fiscal particulier. Pour les prélèvements sociaux, il relève obligatoirement de l’Agessa.
L’Agessa est simplement l’organisme chargé de gérer les cotisations sociales des auteurs. Qu’ils soient photographes, réalisateurs de cinéma, écrivains, les créateurs multimédia etc.

Le système du précompte.
Qu’un photographe soit affilié ou non à l’Agessa, des cotisations sont prélevés sur ses revenus issus des droits d’auteur. Tous les auteurs sont donc assujettis à un précompte “prélèvement à la source” des cotisations. “source Agessa“.

Le principe d’assujettissement ou de « précompte » est obligatoire et  opposable à tout diffuseur. Article L382-3 du Code de la Sécurité Sociale.

Ce qui explique que sur la facture (note d’auteur) ou sur le devis réalisé par le photographe, apparaît  le montant des charges prélevées. Ce montant sera déduit du montant à régler à l’auteur et versé directement à l’Agessa par le client (diffuseur). En général le photographe lorsqu’il n’est pas dispensé de précompte, joint à sa facture, une enveloppe avec l’adresse de l’Agessa, le formulaire pré-rempli près à être expédié.

De plus, lorsqu’il y a une cession de droits et une utilisation commerciale de la photographie, l’Agessa prélève une taxe d’un peu plus de 1% sur la rémunération artistique.

Une fois affilié , l’auteur peut ne plus demander au diffuseur de verser le précompte. Dans cas le  client lui règle la totalité de la note d’auteur et  le photographe règle lui même le montant des cotisations comme une entreprise classique. Mais ce n’est pas une obligation. Personnellement, je trouve le prélèvement à la source plus souple au niveau de la gestion.

L’intérêt de ce statut :

  • Pour le photographe, un statut social et fiscal avantageux réservé aux professions “artistiques”.
  • Pour le client,  le niveau de charges moins élevé permet des tarifs plus attractif.
    En outre, une partie des charges prélevées sur la rémunération de l’auteur est déductible fiscalement par le diffuseur.

Note d’auteur 

La note d’auteur est un document comptable équivalent à une facture. La seule différence, le numéro de sécurité sociale doit obligatoirement apparaître. Et comme je l’écrivais précédemment, le calcul des charges prélevées à la source doit apparaître sur la note d’auteur (comme sur le devis)
La note d’auteur doit impérativement être délimitée dans le temps et pour sa destination, sous peine de nullité.

Juridique

Le droit d’auteur, généralités.

Par droit d’auteur, on distingue deux types de droits.
– Le droit moral qui rattache l’auteur à son oeuvre.
– Le droit patrimonial, droit économique découlant de l’exploitation de son oeuvre.

Le droit moral protège le lien entre l’auteur et son oeuvre. le respect du nom de l’auteur lors d’une publication et de la qualité de son oeuvre. (art. L 111 du CPI)
Le droit moral est “perpétuel, inaliénable et imprescriptible“. Il concerne tous les auteurs d’une oeuvre, qu’ils soient professionnels ou amateurs.
Concrètement cela veut dire que l’auteur, demeure l’auteur de l’oeuvre. Même si le droit de l’utiliser commercialement a été cédé, il n’autorise pas la transformation ou la dénaturation de l’oeuvre. Et impose le respect du crédit photo (nom du photographe).
L’absence de crédit photo, la mention” DR”, l’appellation “libre de droit”, le montage ou la dénaturation de la photographie sans accord explicite sont des atteintes au droit d’auteur. Par jurisprudence, le droit moral est d’ordre public et on ne peut y déroger que l’on soit auteur ou diffuseur (client), sous peine de nullité du contrat pour clause litigieuse.

Le droit patrimonial  encadre l’exploitation commerciale de l’oeuvre dans des conditions bien déterminées.
Le droit concernant l’exploitation appartient exclusivement au photographe. (Art L 121.1)

Délimitation, encadrement d’une cession de droit.

Une cession de droit est un contrat, une autorisation donnée par l’auteur d’exploiter commercialement son ou ses images dans des conditions bien déterminées.

La loi impose qu’une cession de droit soit strictement et clairement délimitée : Étendue,  destination (utilisation des images Web, affiches, plaquettes). Lieu (diffusion en France ou dans plusieurs pays).
La durée de la cession, son étendue comme chacun des droits cédés doivent faire l’objet d’une mention distincte (art. L.131-3 du CPI).

Cette disposition permet à l’auteur de disposer d’un droit exclusif d’exploitation de son œuvre . Il doit également pouvoir contrôler l’usage qui est fait de son œuvre.

Pour information, une cession de droit  dans lesquelles tous les modes d’exploitations sont cédés, sur tous supports, sans limitation et pour le monde entier,  n’est  pas conformes au CPI. 

[blockquote style=”boxed” cite=”Libre de droit”]Autre point, la notion « libre de droits » n’existe pas en droit français. Cette appellation est contraire au Code de la Propriété Intellectuelle (articles L.111-1, L. 121-1, L. 131-3).[/blockquote]

Propriété des originaux.
Autre point parfois litigieux car incompris ou mal expliqué par le photographe.

L’art. L. 111-3 du CPI précise que « La propriété incorporelle définie par l’art. L.111-1 est indépendante de la propriété de l’objet matériel ». Les photographes font parfois face à des litiges portant sur la restitution de leurs originaux. Certains diffuseurs considèrent qu’une cession de droit implique le transfert de propriété des originaux. Ce n’est bien sûr pas légal. Le CPI opère une nette distinction entre propriété de l’original et propriété incorporelle (droits portant sur l’œuvre). Concrètement lorsque l’auteur cède des droits sur son œuvre, il demeure le propriétaire des originaux. Mais également lorsqu’il vend l’original, il reste titulaire de ses droit sur son œuvre. En photographie numérique, le point de départ de l’oeuvre originale est le fichier numérique brut (RAW). Celui-ci est la source, le point de départ de l’oeuvre, permettant sa transformation, voir à partir du même fichier original, de créer plusieurs images différentes. Il ne peut être cédé au client car non conforme au droit moral. Il permet la dénaturation de l’oeuvre. Le fichier brut comme le négatif original est la propriété du photographe et la preuve de la paternité de l’oeuvre en cas de litige. Je conseille à tous les photographes de ne pas céder leurs originaux. La demande  de certaines agences devient de plus en plus fréquentes, exiger les fichiers bruts pour pouvoir modifier ou créer eux-même de nouvelles images. Nous ne sommes plus dans le cadre du droit d’auteur et création artistique originale. Dans ce cas l’agence s’adresse à un prestataire de service (artisan photographe) qui va simplement réaliser le travail, et céder le fichier brut. En faisant ça il perd tous les droits d’exploitation.

La dénaturation de la photographie et modification

Certains diffuseurs se permettent de dénaturer une photographie par montage ou de la modifier sans  l’autorisation préalable de l’auteur. Cette pratique n’est pas légale car non conforme à l’Art. L121-1 du CPI portant sur le droit moral de l’auteur qui  précise que « l’auteur, jouit au respect de son nom, de sa qualité et de son œuvre ».

Absence de signature ou de la mention de l’auteur pour une image publiée.

Il est fréquent que des photos soient diffusées dans la presse ou sur le net sans que le nom de l’auteur soit mentionné : articles de presse, illustrations Internet etc.. Ces pratiques sont illégales au sens de l’art. L.121-1 du CPI.

Dans la presse, il apparaît souvent  la mention « DR » (Droits Réservés). Cette pratique est  illégale au regard du droit moral et du monopole d’exploitation dont bénéficie l’auteur.

Il est à rappeler que les œuvres dont on ne connaît pas l’auteur, « œuvres orphelines » ne peuvent  être exploitées sans accord de l’auteur. Et que le diffuseur (Site Internet, organe de presse), se doit de faire le maximum afin de trouver la paternité de l’image utilisée.

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Réglages photo

Tutos – Les Réglages photo

Réglages photo

Lorsque nous débutons la photographie, le  premier réflexe une fois l’appareil acheté, consiste à le laisser effectuer tous les réglages à notre place.
Les appareils sont de plus en plus sophistiqués et disposent de nombreux réglages automatiques, offrant un confort  d’utilisation inégalé et apportant une aide précieuse au débutant.
Toutefois  je conseille au véritable amateur de prendre un peu de temps pur appréhender les quelques règles de base de la photographie. Car malgré la technologie et pléthore de fonctions automatiques proposées par votre appareil photo, celui-ci ne doit pas systématiquement décider à votre place les réglages et options de prises de vue car il ne sait pas ce que vous souhaitez obtenir.

La photographie est une question de compromis, de choix.

Les appareils photos actuels sont équipés de véritables calculateurs capables d’effectuer tous les réglages à votre place. Mais d’une part ils peuvent être induit en erreur et modifier le résultat que vous espériez. D’autre part, ils ne peuvent déterminer à votre place le rendu que vous souhaitez.
Certaines options sont parfaitement subjectives  comme  : le choix de la zone de netteté, la température de couleur (balance des blancs) ou l’exposition : Gestion des contrastes, légère sous exposition ou à l’inverse sur exposition.

En fonction du choix de vos réglages, il est possible de modifier le résultat obtenu et de créer des images différentes.

Les erreurs courantes  lorsque l’appareil décide des réglages à votre place.

La mise au point

Vous avez certainement  été confronté à ce problème, vous cherchez à  photographier une personne au milieu d’un petit  groupe. Une fois l’image à l’écran vous vous apercevez que la mise au point a été effectuée sur le personnage légèrement en arrière plan. Quand au personnage principal, il est flou. Autre exemple, lors d’ un portrait en plan plus serré, la mise au point s’effectue à un endroit non désiré. Exemple les cheveux sont nets, les yeux et le visage dans le flou.

L’exposition

L’appareil mesure l’exposition de façon automatique, l’image ne devant être ni trop claire, ni trop sombre.
Mais ce réglage est il conforme au résultat que vous souhaitiez  obtenir ?
L’exemple le plus courant est le contre jour. Les appareils actuels sont tous équipés de systèmes permettant de compenser les contre jours. Soit en utilisant un correcteur d’exposition automatique, soit en vous forçant à utiliser le flash intégré. Le résultat, vous n’avez plus la possibilité de créer une image en contre jour classique avec des ombres marquées. L’appareil considérant  le contre jour comme une erreur d’exposition et cherchant systématiquement à corriger l’image par traitement numérique.
Autre exemple lorsque vous photographiez un sujet comprenant une grande zone sombre ou une grande zone claire, selon le réglage par défaut, le résultat peut être erroné, image sous exposée ou sur exposée. Un exemple très courant en photographies de mariages. Ils ‘agit de photographies de la mariée en robe blanche. Combien de fois je vois des portraits réalisés par des photographes  “professionnels” dans lesquels la robe est surexposée. Le mode de mesure de lumière étant mal réglé et sur automatique, quid de la robe et de ses détails. L’on ne voit qu’une grande zone de blanc.

La profondeur de champs

Elle détermine la zone de netteté de l’image. Une fois la mise au point effectuée, les choix de réglages de l’appareil  permettent d’augmenter ou de diminuer la zone de netteté. En clair vous pouvez décider que votre sujet et son arrière plan soient nets ou à l’inverse de n’effectuer la netteté uniquement sur le sujet afin de rendre l’arrière plan plus flou et de l’estomper.

Exemple vous réalisez un portrait et une fois l’image à l’écran, vous vous rendez compte que l’arrière plan trop net prend trop d’importance par rapport au sujet principal et gène la vision de votre photographie. Alors que le choix d’une petite profondeur de champs aurait pu  permettre de rendre l’arrière plan moins présent.

La température de couleur.

Les appareils effectuent ce qu’on appelle une balance des blancs automatique afin de corriger la température de couleur. Nous reviendrons sur la température de couleur mais combien de fois vous êtes vous rendu compte une fois la prise de vue réalisée que les couleurs ne correspondent pas à ce que vous souhaitiez montrer ? Lorsque vous photographiez un paysage en fin d’après midi, une photographie dans la neige ou un portrait à l’intérieur d’une maison, la couleur de la lumière varie. Mais souhaitez vous conserver cette variation ou à l’inverse voulez vous donner l’impression que votre photo de couchez de soleil a été réalisé en milieu de journée ?

Il faut reprendre le contrôle de ses réglages et imposer ses propres choix en fonction des résultats que vous souhaitez obtenir.

Pas de panique, les réglages de base ne sont pas si nombreux, nous allons commencer à les regarder de plus près.

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les réglages de base.

Le mode autofocus ou la mise au point

Le réglage peut être utilisé une fois pour toute ou modifié en fonction du sujet à traiter.

Les appareils modernes sont tous autofocus, c’est à dire qu’ils règlent automatiquement la netteté de votre image. En photographie on parle de  mise au point, manuelle ou autofocus. Le mode autofocus peut être débrayé sur la plus par des appareils car dans certains cas il peut être nécessaire de faire  la la mise au point de façon manuelle.

Mais concernant l’autofocus, plusieurs réglages vous sont proposés ainsi que plusieurs méthodes de calcul de l’autofocus.

autofocus

Exemple de réglages sur un boîtier reflex.

Les réglages de base permettent de choisir  la zone de calcul de l’autofocus. Exemple ci-dessous, les dessins représentent le viseur de votre appareil et les petits rectangles correspondent aux collimateurs servant à calculer la zone de netteté. Réglé par défaut les appareils privilégient en général  les modes avec de nombreux collimateurs. Mais vous pouvez choisir d’effectuer le calcul sur la  zone qui vont convient.
Plus la zone est petite et plus vous serez précis. L’inconvénient, cela nécessite de positionner le collimateur sur la partie du sujet sur laquelle  vous souhaitez effectuer la mise au point, de la mémoriser et de recadrer votre image.
A l’inverse plus la zone est grande et plus la calculateur va tenter de pondérer et d’effectuer son calcul sur une large zone. L’avantage, c’est très rapide. Inconvéniant, la mise au point peut être imprécise.

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1 seul point correspond à une mesure spot, l’appareil va effectuer la mise au point sur la partie du sujet situé sur le point central (le rectangle en rouge sur le dessin).
5 points, la zone est légèrement plus large, le point central et les 4 l’entourant.
9 points la zone s’agrandit.
21 points la zone commence à être importante et le résultat peut être mauvais en fonction de la prise de vue. Exemple, vous photographiez un personnage au milieu d’un petit groupe situé à différents niveaux (personnages décalés vers l’avant ou vers l’arrière).
Il existe selon les appareils des zones de mesures plus larges (51 points).  Mais plus la zone est large plus le résultat est hasardeux.

Les appareils modernes disposent en outre de fonction sophistiquées comme le mode AF suivi 3D. Dans ce mode, on utilise un seul collimateur et le calculateur mémorise les informations du sujet afin de le suivre s’il bouge.

Il est également possible de choisir manuellement le collimateur et de le sélectionner.

Personnellement  j’utilise dans la grande majorité des cas pour mes prises de vue professionnelles, le mode spot en utilisant de 1 à 3 collimateurs. Si le sujet ne se trouve pas au centre du viseur (80% des cas),  j’utilise la fonction “verrouillage de la mise au point”.
Ainsi j’ai la garantie d’effectuer la mise au point à l’endroit précis que je choisi en fonction de mon sujet.

Pour effectuer une mise au point autofocus, il suffit d’appuyer légèrement sur le déclencheur. Si vous gardez le doigt appuyé à mi course sur le déclencheur, vous pouvez recadrer votre image, le système garde en mémoire la mise au point, il suffit alors de déplacer le cadrage et le tour est joué.

Le choix de la méthode dépendra d’abord du boîtier utilisé. Il est évident qu’un boîtier professionnel et un boîtier grand public dont le prix est cinq ou six fois moindre n’auront pas les mêmes caractéristiques.

Le conseil, utiliser un mode spot de 1 à 3 ou 5 collimateurs pour des mises au point nécessitant de la précision.
Le portrait en plan serré par exemple, choisir le mode spot vous permettra d’effectuer la mise au point sur les yeux du personnage. Si vous utilisez un mode plus large, le système peut légèrement décaler la mise au point et provoquer une erreur.

Pour un paysage, les modes avec plus de collimateurs sont adaptés. De la même manière pour un sujet avec une grande zone de blanc ou de noir (zone avec absence de contraste), il peut être préférable de choisir les modes avec plusieurs collimateurs.

Vitesse, diaphragme et sensibilité, l’exposition en photo et la gestion de la lumière.

exposition

En photographie tou est question de lumière, que l’on utilise un film argentique ou un capteur numérique, celui ci aura besoin de recevoir une quantité suffisante de lumière afin de restituer l’image. La gestion de cette quantité de lumière se fait à partir de trois paramètres correspondant aux trois réglages de base de la photographie.

Le premier paramètre concerne, la sensibilité du capteur ou du film. Plus celui ci est sensible, moins il a besoin de lumière et réciproquement, moins vous disposez de lumière et plus vous devrez utiliser un capteur sensible ou un complément d’éclairage.

Le deuxième est le diaphragme.
Si l’on compare l’appareil photographique à l’œil humain, le diaphragme est comme l’iris. Comme lui il va laisser passer plus ou moins de lumière. Une sorte de fenêtre qui va s’agrandir ou rétrécir en fonction de la luminosité.
Plus il y a de lumière et plus l’iris se contracte et moins il y a de lumière et plus l’iris se dilate. Votre appareil photo c’est la même chose, plus on rétrécie l’orifice permettant à la lumière d’entrer et plus on diminue la quantité de lumière.

Le troisième réglage possible est la vitesse d’obturation.
Pour exposer un film ou un capteur nous avons besoin de l’exposer à une certaine quantité de lumière mais afin de ne pas apporter trop de lumière, cette exposition doit se faire durant un laps de temps donné.
Pour régler ce temps d’exposition, l’appareil utilise un obturateur. Selon les appareils photos il s’agit d’un rideau ou d’un système à obturation centrale (lamelles concentriques).

Les premiers obturateurs lors de l’invention de la photographie, étaient de simples bouchons d’objectif. Pour exposer le film, le photographe retirait le bouchon, laissant ainsi pénétrer la lumière puis remettait le bouchon sur l’objectif.

Sur les appareils modernes, le rideau va se refermer plus ou moins rapidement en fonction de la quantité de lumière souhaitée et la vitesse correspondra au temps d’exposition du capteur (ou du film) à cette  lumière. Les vitesses se calculent en seconde, centième, millième mais peuvent aller jusqu’à plusieurs heures pour des applications particulières comme la photographie en lumière noire.

Le parfait réglage de l’exposition va se faire en agissant sur ces trois paramètres.
On a la possibilité de privilégier un paramètre par rapport à l’autre mais comme la photographie est une affaire de compromis, la mise en avant d’un paramètre par rapport aux autres modifiera le résultat obtenu.

La sensibilité du capteur

ISO-exposition

En photographie, le réglage “ISO” correspond à la mesure de sensibilité à la lumière du film argentique ou du capteur numérique.

En argentique, nous utilisions des films différents en fonction des conditions de prises de vue. Des films sensibles (ISO ou ASA élevé), pour des prises de vue en faible luminosité et des films de basse sensibilité pour les prises de vue en studio ou à l’extérieur avec une bonne luminosité.
La photographie est une  question de compromis et le réglage de sensibilité ne déroge pas à cette règle. Les films argentiques de haute sensibilité offraient plus de souplesse et permettaient de photographier dans de mauvaises conditions de lumière. La contrepartie, une baisse de qualité et l’apparition de grain et de  perte de détails.
Les films moins sensibles (ISO moins élevé), ne permettent pas de travailler si la luminosité n’est pas suffisante. Par contre le résultat obtenu est optimal si les conditions d’éclairage sont suffisantes, absence de grain, piqué et netteté optimale.

Le numérique offre plus de confort car il n’est plus nécessaire de changer de film en cours de prise de vue ou d’utiliser deux appareils photos si les conditions de lumières se détériorent. La modification de la sensibilité peut se faire à l’aide d’un simple réglage.
Le capteur offre un rendu optimal à faible sensibilité mais il est possible par amplification du signal et par traitement numérique d’augmenter artificiellement sa sensibilité native.
Comme en argentique, il est question de compromis. Plus on augmente la sensibilité du capteur et plus l’image perd en qualité. L’amplification provoque ce qu’on appelle du bruit numérique. Sorte de grain comme en argentique mais coloré et moins beau. Pour compenser ce bruit, l’image est corrigée par des filtres électroniques et des traitements numériques qui en diminuant le bruit lissent généralement l’image.

bruit

En argentique comme en numérique, la sensibilité dépend de la taille de la surface sensible.. Les films des chambres photographiques et des moyens formats offrent une meilleurs sensibilité que les films 24X36 et ces derniers une meilleurs sensibilité que les films des anciens compacts argentiques.

Pour le numérique c’est la même chose. Il ne s’agit pas de la définition en pixel d’un capteur mais de sa taille physique et par conséquent de la taille de ses photosites.
Un capteur de 15 millions de pixels dans un smartphone sera  moins sensible et de moins bonne qualité qu’un capteur de 5 millions de pixels physiquement plus grand intégré à un appareil photo compact. Tout simplement à cause de la taille de ses photosites.
Il arrive que l’on obseve des différences de qualité  sur des appareils de même catégorie ayant la même taille de capteur,. Elles ne sont pas liés au capteur proprement dit mais au travail effectué sur le signal : amplification, traitement numérique et ajout de filtres numériques anti-bruit.

Concrètement avant de commencer ses prises de vue, il est nécessaire de régler cette fameuse sensibilité.

Dans les réglages par défaut, la sensibilité est automatique car c’est le moyen le plus simple d’obtenir  un réglage adapté aux plus grands nombres de conditions tout en conservant une vitesse suffisante pour éviter le flou de bougé et une ouverture de diaphragme moyenne. Mais l’augmentation de cette sensibilité se fait hélas au détriment de la qualité.
Exemple lors d’une balade en ville avec votre appareil, la sensibilité changera automatiquement lorsque vous passez d’une zone bien éclairée à une zone sombre. C’est pratique mais lorsque l’appareil modifie la sensibilité, il modifie la qualité finale de l’image.
La photographie nous permettant d’utiliser d’autres paramètres, il est intéressant de choisir  lequel sera le plus pertinent.

En règle générale les capteurs numériques sont optimisés pour des sensibilités de 100 à 200 ISO. Vous pouvez utiliser ce réglage dans la plus part des conditions de prises de vue en extérieur. Vous verrez par la suite que l’on peut agir sur d’autres paramètres afin de compenser une perte de luminosité, sans perte de qualité.. Et c’est vous en fonction des conditions d’éclairage qui allez choisir de monter ou pas la sensibilité ISO.

Dans des mauvaises conditions de luminosité, vous devez augmenter la sensibilité.. 400 ISO, 800 ISO. Les appareils modernes permettent des sensibilités élevées : 1600, 3200, 6200 voir plus mais attention, cette augmentation s’accompagne d’une baisse significative de qualité.

iso-menu

Le diaphragme

Le diaphragme est système mécanique, une sorte de fenêtre qui a la possibilité de s’ouvrir et de se refermer afin  de laisser entrer plus ou moins de lumière vers le film ou le capteur.
Pour varier cette quantité de lumière, le diaphragme utilise des réglages d’ouverture différents.

diaph

Pleine ouverture                        Diaphragme à mi ouverture                      Diaphragme fermé

Le réglage du diaphragme ou de la quantité de lumière venant affecter la surface sensible, il va influencer un autre paramètre très important : la profondeur de champs.
Cette profondeur de champs correspond à la zone du sujet photographié qui sera accepté par l’œil humain comme nette.
Concrètement, plus on ferme le diaphragme (plus on limite la quantité de lumière) et plus l’étendue de cette zone de netteté devient importante. A l’inverse, plus on ouvre le diaphragme et moins la profondeur de champs sera importante.

C’est un paramètre très important, par exemple en portrait, il est souvent nécessaire d’isoler le sujet de son environnement.

Dans la pratique d’autres paramètres entrent en ligne de compte pour la profondeur de champs comme le rapport de grandissement (taille du sujet sur le film ou le capteur) et par conséquent le choix de la focale.
Mais pour les réglages de base il faut toujours avoir en considération cette notion de profondeur de champs.

Fermer le diaphragme permet dans une certaine mesure de d’assurer une plus grande  zone de netteté mais les contres parties sont :
Une mise en avant de l’arrière plan et des zones à proximité du sujet.
Le besoin d’une plus grand quantité de lumière, car plus on ferme le diaphragme et plus  il faut compenser le manque de lumière soit par une exposition plus importante (vitesse d’exposition plus lente) ou forcer la sensibilité du film et du capteur.
Enfin comme rien n’est jamais ou tout blanc ou tout noir, chaque objectif offre un rendu optimal à une ouverture de diaphragme donnée.
C’est à dire que la même photographie réalisée avec des ouvertures de diaphragme différentes, peut donner des résultats n’ayant pas la même qualité. Travailler à pleine ouverture ou à l’inverse à diaphragme fermé, provoque des problèmes optiques comme la diffraction de lumière. Concrètement, vous fermez votre diaphragme pour gagner en profondeur de champs mais la diffraction va engendrer une perte de piqué, donc de netteté.
Ce paramètre diffère d’une marque d’objectif à l’autre, voir d’un objectif à l’autre. Il existe une règle empirique qui consiste  à dire qu’il faut utiliser son objectif à trois fois l’ouverture maximale pour obtenir le meilleurs résultat. Exemple, un objectif ouvrant à 3,5 permettra un rendu optimal à  un diaphragme de 11. Il s’agit d’une règle empirique bien entendu. Je conseille à chacun de réaliser des essais pour chacun des objectifs utilisés.

La vitesse d’obturation.

obtu

Obturateur à rideau sur un boîtier réflexe.

Nous avons vu que le diaphragme correspondait à la taille de notre fenêtre permettant de laisser passer plus ou moins de  lumière vers la surface sensible.
L’obturateur lui est le mécanisme permettant d’ouvrir et de refermer cette fenêtre  pendant un certain laps de temps afin de gérer le temps d’exposition.

Le réglage de la vitesse va de son coté influencer un nouveau paramètre important pour la  prise de vue, le mouvement du sujet.
Les vitesses rapides permettent la photographie de sujets en mouvements : animaux, voitures ou personnages se déplaçant. Mais le fait d’ouvrir et de refermer notre fenêtre rapidement, va nécessiter d’agrandir l’ouverture de notre fenêtre ou de disposer de plus de lumière.
En fonction du sujet, on choisi une vitesse plus ou moins rapide. De 1/125 de seconde pour éviter le risque de bouger d’un personnage au 1/1000 ou plus pour photographier des sujets en mouvements rapides.
Mais attention, pour utiliser une vitesse rapide et limiter la quantité d’exposition à la lumière, cela nous oblige à compenser par une ouverture de diaphragme plus importante avec comme conséquence, une perte de profondeur de champs. Ou augmenter la sensibilité du capteur et diminuer en qualité d’image..

Nous sommes toujours dans la notion de compromis.. A chaque type de prise de vue  un réglage peut être plus judicieux que l’autre..

Alors maintenant comment régler facilement et rapidement tout ça ?

Les appareils modernes en plus du mode tout automatique, proposent des réglages simples permettant de privilégier le type de prise de vue.

Le mode priorité ouverture.

Avec ce réglage vous choisissez vous même le diaphragme qui vous convient afin de limiter ou d’augmenter la profondeur de champs. L’appareil va automatiquement régler la vitesse afin d’obtenir une exposition juste.

Si vous choisissez le mode priorité vitesse. Dans ce mode  c’est l’inverse. Vous souhaitez photographier quelque chose en mouvement, vous choisissez votre vitesse et l’appareil adapte automatiquement le diaphragme.

La sélection du diaphragme ou de la vitesse se fait généralement une fois le mode choisi, à l’aide d’une molette située à coté du déclencheur. Elle vous permet en très peu de temps de modifier votre réglage de base, l’appareil se chargeant de modifier le réglage complémentaire.

Dans ces modes de travail, l’appareil ne modifie pas la sensibilité du capteur. Celle que vous avez réglé par défaut est utilisée. Par contre en mode tout automatique, l’appareil va jouer sur les trois paramètres..

Enfin il existe pour les plus téméraires un mode M ou manuel vous permettant de tout régler manuellement en tenant compte des indications de la cellule de mesure de lumière.

En fonction des modèles de boîtiers, certains possèdent deux molettes de réglages vous permettant très rapidement tout en restant dans un des modes : vitesse ou diaphragme, de modifier simultanément les deux paramètres.

Alors petit rappel des réglages en fonction du sujet.

– Portrait statique.
La ou les personnes ne bougent pas et vous souhaitez  mettre en valeur le sujet par rapport à son environnement.  Vous sélectionnez le mode “priorité ouverture” et vous augmentez l’ouverture du diaphragme afin de détacher le sujet de son environnement en réduisant la profondeur de champs. L’arrière plan étant moins net s’estompera. Le boîtier se chargera de régler la vitesse adéquate.

– Paysages. Priorité à l’ouverture mais à l’inverse du portrait vous  fermez le diaphragme. Ainsi la profondeur de champs sera plus importante permettant une netteté sur presque toute l’image.

– Personnage en mouvement, photo de reportage ou portrait sur le vif. Ici on privilégie le mode priorité vitesse afin d’éviter tout risque de flou de bouger et on choisi une vitesse de 1/125 voir plus. L’appareil se charge lui de régler correctement le diaphragme.

– Animal, voiture, il faut également choisir de régler la vitesse d’obturation mais choisir des vitesses élevées : 1/1000 de seconde et plus en fonction de votre appareil photo afin de figer le mouvement.

Attention il existe toutefois certaines limitations. Tout n’est pas possible. Il se peut par exemple que vous choisissiez une vitesse très rapide pour photographier un animal en pleine action mais si la lumière n’est pas suffisante (absence de soleil par exemple), l’appareil peut refuser de régler le diaphragme correspondant car vous utilisez déjà l’ouverture maximale autorisée par votre objectif.. Dans ce cas, la valeur de diaph indiquée dans votre viseur va clignoter pour vous indiquer que la photo ne sera pas correctement exposée..

Dans ce cas la seule solution sera d’agir sur le troisième paramètre qui est la sensibilité du capteur (ISO) et de l’augmenter en conséquence sous peine d’obtenir une image sous exposée, trop sombre.

Autre problème possible, lorsque vous ou votre boîtier choisissez  une vitesse d’exposition trop lente, en dessous du 1/60 de seconde, il y a le risque de flou de bougé. Bien sûr si votre sujet bouge mais également par l’action de prise de vue. Appuyer sur le déclencheur un peu brusquement ou bouger légèrement  peuvent engendrer un flou..
Petit conseil pour la photographie de paysages, penser à vous munir d’un trépied. Vous pourrez ainsi travailler avec des profondeurs de champs suffisantes même avec des mauvaises conditions de luminosité.

Maintenant, c’est à vous de jouer !

 

photographe-mode-avignon

Devenir mannequin

Devenir mannequin, rêve ou réalité..

Ce petit article suite aux demandes que je reçois régulièrement concernant le métier de mannequin ou de modèle.

 

Un petit récapitulatif des règles en vigueur ne peut que faire du bien et permet d’y voir un peu plus clair.

Cela peut sembler rébarbatif  mais le but est d’éviter de nombreuses déconvenues aux futurs modèles en herbe..
D’autant que depuis l’explosion d’Internet, le nombre de personnes  se prétendant photographes, modèles “free-lance”, directeurs d’agences de mannequins ou directeur de société de production est en considérable augmentation. Ce qui inclut des arnaques en forte progression.

La définition de mannequin !

Est considérée comme exerçant une activité de mannequin, même si cette activité n’est exercée qu’à titre occasionnel, toute personne chargée de :

– De présenter  directement ou indirectement par reproduction de son image sur tout support visuel ou audiovisuel, un produit, un service ou un message publicitaire ;

– Ou de poser comme modèle avec ou sans utilisation ultérieure de son image.

Cela veut dire que toute personne qui pose même occasionnellement est considérée comme mannequin à  partir du moment ou elle perçoit une rémunération   en contre partie.
Et compte tenue qu’il y a une  rémunération, l’URSSAF considère que “les mannequins relèvent du régime des salariés et doivent être affiliés au régime généal dès lors qu’ils perçoivent une rémunération“.

Peu importe que la personne concernée exerce l’activitéde mannequin à  titre occasionnel ou professionnel, ou qu’elle exerce une autre profession à  titre principal. Elle est présumée salariée  (Article L. 7123-3 et 4 du code du travail).

Donc légalement mesdemoiselles ou messieurs, lorsque l’on vous demande de poser et si vous souhaitez être rémunérés, cela passe obligatoirement par un contrat de travail et une fiche de paie. Même si cela se fait de façon  occasionnelle.

En droit français les statuts de mannequin “free-lance”,  indépendant, de mannequin “travailleur indépendant”, en “auto-entreprise” n’existent pas et sont illégaux. Source circulaire du 26 juillet 2012 et les différents articles du code du travail.
Pour toutes informations vous pouvez consulter le  Synam, le syndicat national des mannequins.

Concrètement  si une entreprise propose de vous engager à  condition que vous optiez pour le statut d’auto-entrepreneur, celle-ci risquera une condamnation pour travail dissimulé. Quand au contrat passé avec le mannequin, il deviendra caduc.

La rémunération d’un mannequin

La loi a institué un monopole de la mise à disposition de mannequins aux agences licenciées. Les conditions d’exercice de l’activité d’agence de mannequins sont prévues aux articles L. 7123-11.

Un mannequin peut donc avoir comme employeur soit une agence de mannequins possédant une licence soit un utilisateur (l’entreprise achetant les images), personne physique ou morale qui l’embauche directement.

En France il y a moins d’une centaine d’agences réelles (c’est à  dire possédant  une licence), toutes les pseudos agences de casting, de réalisation de books, de production etc. n’ont aucune existence légale ni légitimité et n’ont pas l’autorisation de proposer et de vendre les services de mannequins ou modèles. Donc attention arnaques..

Cependant le client final (l’entreprise qui achète le travail) peut  embaucher le mannequin sans passer par l’agence avec comme contrainte, un contrat de travail (CDD) et une fiche de salaire.
Condition : être obligatoirement  une prestation occasionnelle.

Un intermédiaire qui ne serait pas le client  “final”  doit obligatoirement recourir à  une agence de mannequins  sous peine de sanctions pénales.. Donc méfiance si de pseudos agents prennent contact, pour être considérés comme agence, ils doivent posséder un numéro de licence.

Concernant la rémunération, un barème a été fixé  par les conventions collectives en vigueur.
T7-  Mannequin débutant.
T8 – Petite expérience et book composé de tests et d’essais photographiques.
T9 – Mannequin pro. Expérience reconnue, le mannequin doit pouvoir présenter ses références professionnelles : Publications, parutions etc.
T10 et plus – Mannequins “hors catégorie”, top modèle et mannequins reconnus internationalement.

Les photographes.

Même chose que  pour les intermédiaires, un photographe n’a pas le droit d’être photographe et agence de mannequin. Alors les soit-disant  sociétés de production et de casting qui  sont en même temps photographes ou studio photo, n’ont aucune légitimités ni valeurs légales et ceux qui proposent de recruter sur Internet  risquent des sanctions pénales..

De la même manière, un photographe n’a pas le droit de rémunérer un mannequin pour un tiers. Il peut  si les photos sont pour lui payer (c’est lui le client final) sous réserve d’un contrat et d’un fiche de salaire. Si les photos sont destinées à un tiers c’est interdit..

Enfin et pour finir dans la vraie vie, c’est rarement le photographe qui choisit le mannequin pour un travail. C’est l’agence de publicité, le magazine, le client final. Le photographe peut juste proposer, c’est le client final qui rémunère et qui choisit.

Concernant la photographie de mode

Le premier conseil serait de se méfier. Il ne suffit pas d’écrire photographe de mode à coté de son pseudo, de parler de “shooting” sur Facebook ou son blog et de photographier ses petites copines pour prétendre l’être..
En France ils sont peu nombreux, une vingtaine tout au plus à travailler pour la publicité et la presse mode haut de gamme (Vogue, Elle, Harpers Bazar etc..).

Les photographes de mode sont généralement représentés par des agents de photographes ou des agences spécialisées et sont le plus souvent à  Paris car les agences traitant ces budgets commet les sociétés  de production le sont.

Donc peu de chance de trouver “le photographe de mode” à Bouzou le duc, Cavaillon ou Plomelin.

De plus les magazines comme “Elle”, les VPcistes comme les “3-suisses” ou la grande distribution comme Casino ou Leclerc qui sont les plus grands donneur d’ordre,  n’utilisent plus beaucoup de photographes indépendants. Ils possèdent leurs propres studios photos et leurs équipes de photographes salariés.. (A Lille, St Etienne ou Paris).

Pour conclure

La demande de modèles photo et de figurants existe en province comme ailleurs. Il s’agit en général de besoins en photographies publicitaires et d’illustrations.

Je conseille aux personnes souhaitant devenir mannequin de proposer leurs services aux véritables agences de mannequins. Agences possédant une licence. Il en existe dans toutes les grandes villes, Paris, Lyon, Marseille, Nice..

Pour la conception d’un book, c’est certainement l’agence chargée de “vendre” ses modèles qui est la mieux placée  pour la conception et la réalisation du book.
Je suis toujours surpris des demandes de filles souhaitant réaliser des images pour leur book. Elles viennent avec des idées précises et  préconçuues, tentant d’imposer un style, un look.

Un book c’est l’outil permettant au mannequin de se vendre. En quelques secondes, le client doit se faire une idée et se  représenter le modèle dans le rôle qu’il souhaite lui confier.

Le book doit montrer lorsque c’est possible des réalisations réelles : photos publiées, publicité, presse, afin de démontrer l’expérience  et le  professionnalisme du modèle. Et il doit permettre en quelques images  de s’imaginer le mannequin dans la situation voulue par le client.
S’il s’agit de vendre un vêtement, celui-ci sera t’il en valeur porté par ce modèle ?

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