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Quel tarif pour un photographe professionnel

photographe Avignon

Quel tarif pour un photographe professionnel ?

Ou comment un photographe détermine le tarif de sa prestation.

La question se doit d’être posée, que ce soit par les clients ou par des photographes débutants ne sachant à quel saint se vouer.

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Je vais évoquer ici le tarif d’un photographe relevant du régime de l’Agessa,  “Auteur photographe”.
Un photographe  désirant céder des droits d’utilisation commerciale de ses images, généralement appelés droits d’auteur, relève  du régime de l’Agessa pour le prélèvement des cotisations sociales. l’AGESSA a compétence exclusive pour recouvrer les cotisations sociales afférentes aux rémunérations versées, à l’exclusion de tout autre régime social”. Source Agessa.

Un auteur va céder le droit d’exploiter commercialement une ou plusieurs images crées par lui.

Exemples de travaux concernés par le droit d’auteur:
– Prises de vues commandées par une agence de publicité, une entreprise ou l’institutionnel.
– Cession de droits sur des images préexistantes pour une utilisation commerciale ou publicitaire.
– Cession de droits issus de l’édition (livres, disques etc.).

Concrètement, comment déterminer son prix.

Un photographe fonctionne comme n’importe quelle entreprise et pour calculer son tarif, il doit avant toutes choses, déterminer ses coûts de fonctionnement :
Achat et entretiens du matériel permettant son activité,  loyer, véhicule, charges etc. Il faut bien entendu ajouter les  coûts pour la communication, la prospection commerciale, la gestion et la comptabilité, la gestion de ses droits d’auteur. Enfin ils doivent tenir compte de la périodicité de l’activité qui peut être différente d’un  photographe à l’autre, pour la répartition des coûts fixes.
Une fois les frais de fonctionnement déterminés, il est possible de calculer son propre tarif.

Celui-ci va englober trois ou quatre paramètres selon le type de prestation demandée :

– Les frais fixes ou frais de fonctionnement généraux.
– Le temps prévu pour la mise en oeuvre du projet, (reportage,des prises du vue en studio etc.)
– La cession de droit (droits d’utilisation des images).
– La valeur ajoutée apportée par le photographe : Expérience, créativité, conseil, garantie de résultat etc.

Les frais fixes dépendent de chaque photographe et de sa structure. Les frais ne seront pas les même pour un photographe de reportage travaillant seul sans studio que pour un studio de prise de vue disposant de plusieurs  salariés, d’un local spécifique et de coûts fixes importants.

Deuxième critère, le temps consacré pour  la réalisation du projet.
Il comprend la durée effective du reportage ou de la séance de prise de vue mais l’on doit également tenir compte du travail en amont et en aval.
Selon le type de travaux demandés, il n’est pas rare pour le photographe de rencontrer plusieurs fois le client pour la préparation du projet et la mise au point du rough : Maquette, mise en place, recherche de stylisme ou repérages.
Puis une fois les prises de vue effectuées, viendra le travail de post-production : Développement des images brutes (fichiers RAW), sélection d’images, retouches. Et bien sûr colorimétrie et optimisations des images en fonction de leurs destinations. ( Par exemple le profil colorimétrique comme le poids d’une photographie ne sera pas le même selon la destination de celle-ci : Site Internet, impression Offset pour du packaging, magazine de prestige, presse quotidienne, impression numérique etc.).

Contrairement aux idées reçues, en photographie numérique, chaque image réalisée professionnellement nécessite un travail de post-production. Ce travail est proche du développement en laboratoire professionnel que nous connaissions en photographie argentique : Colorimétrie et respect des chartes de couleurs, correction de l’exposition et des ses contraintes en fonction de l’utilisation de la photo. Mais également cadrage, correction des perspectives etc..

Le grand public s’imagine à tort qu’à l’époque de l’argentique, le photographe se contentait de  déclencher et qu’aussitôt,  l’image était exploitable par le client.
Non bien évidement,  chaque photo devait être réalisée en plusieurs exemplaires afin d’éviter une erreur de développement et ne pas devoir refaire les prises de vue. Puis les “Ektachromes” (diapositives),  étaient  expédiées dans un laboratoire professionnel pour être développées.
Le labo ne disposant pas de référence sur le sujet photographié, nous étions obligés dans certains cas, d’inclure dans une photographie de test, une charte de couleur Kodak, permettant au laboratoire de se caler pour la colorimétrie.

Une fois l’image développée, on pouvait la livrer au client. Mais le travail ne s’arrêtait pas là pour autant. Les images étaient transmises par le client ou l’agence à un photograveur pour la création d’un cliché permettant l’impression Offset de la photographie sur le support : journal, plaquettes etc.

Puis dès l’apparition  des scanners numériques, le graveur réalisait  la numérisation des images, les retouches et adaptations ou transformations comme la séparation quadri.

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En photographie numérique (professionnelle) c’est le même processus. L’image  est capturée brute, (fichier RAW)  afin d’obtenir la qualité optimale puis elle est développée manuellement par le photographe (et non automatiquement par l’appareil).
Enfin une optimisation est apportée en fonction de l’utilisation finale de chaque image. Et dans certains cas spécifiques, il peut y avoir  retouches ou un montage d’images.

La différence entre l’argentique et le numérique est que maintenant les travaux de post-production sont réalisés par le photographe lui-même. L’avantage pour le client étant le raccourcissement de  la chaîne de production et des délais de production plus courts. Plus de laboratoire, plus de photograveur et généralement plus de retoucheurs. Donc un tarif plus attractif  et un gain de temps.
L’on constate moins de risque d’erreur, le photographe maîtrisant l’ensemble du process. Il connaît et, le sujet photographié, et le rendu souhaité par le client.

Par contre pour l’élaboration du tarif, le photographe devra tenir compte de ce travail de post-production qui lui incombe  dorénavant et qui prend généralement beaucoup plus de temps que la prise de vue en elle même.

Chaque journée de prise de vue nécessite un à deux jours de travail de post-production, parfois plus selon le sujet et le type de travaux demandés. Comme par exemple pour la création d’une visite virtuelle (panorama en 360°).

Troisième critère, la cession de droits.
Cette cession correspond à l’utilisation commerciale  des photographies.

En France la photographies est régie par le code de la propriété intellectuelle. Et lorsqu’il y a utilisation commerciale d’une image, le diffuseur (le client ou celui qui utilise commercialement la photographie), doit acquérir les droits commerciaux de ces images.
Pour rappel une cession de droits ne peut être réalisée que par un “auteur” photographe, celle-ci engendrant des prélèvements sociaux et une taxe spécifique sur les droits d’auteurs, le tout prélevé par l’Agessa.

Le tarif de la cession dépendra de l’utilisation des images et de leurs publications : Site Internet, plaquettes publicitaires, édition (livre, disque, presse), affichages publicitaire, communication interne d’entreprise etc. Et bien entendu de l’importance de la diffusion. Si nous prenons l’exemple de l’édition, un photographies pour un livre. On tiendra compte du nombre d’exemplaires mis en vente, de la localisation géographique de la diffusion (France, Europe, monde).

Le tarif d’une image destinée à une publicité internationale, affichée sur des panneaux 4 X 3 m, n’aura pas la même valeur qu’une image destinée à l’illustration du site Internet d’un artisan local.
Un barème créé par l’union des photographes professionnels auteur (UPP), est disponible. Ce barème est utilisé en référence par les tribunaux lors des litiges. Il donne des indications de prix en fonction des facteurs cités plus haut.

Quatrième critère, la valeur ajoutée du photographe.

Le photographe de par son expérience vous apporte conseil, créativité et l’assurance d’un résultat. Il peut parfois être spécialisé dans des domaines bien précis, nécessitant un savoir faire particulier.
Tous ces critères font qu’un photographe expérimenté, publié par de nombreux magazines ou travaillant avec des entreprises à forte notoriété, peut ne pas pratiquer les mêmes tarifs qu’un photographe débutant.

[blockquote style=”boxed”]Le prix minimum d’une journée de prises de vue incluant une cession de droits limités et définis, se situe dans une fourchette comprise entre 700 et 1200 euros. (Source UPP).[/blockquote]

Enfin la facture ou note d’auteur, distingue la rémunération de la mise en oeuvre. Contrepartie du temps passé pour la  réalisation. De la cession de droits qui normalement est proportionnelle aux profits de l’exploitation commerciale. Et des frais de mises en oeuvre pour la réalisation des travaux : location, transports etc.

Une fois le temps de réalisation le tarif estimé : une demi-journée, une journée de prises de vue ou plus, les frais engendrés pour la réalisation, (s’ils existent bien sûr), s’ajoutent à la rémunération artistique.

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Comment je calcule mon propre tarif ?

Pour réaliser mes propositions, je fonctionne de la même façon. Je tiens compte des coûts d’exploitation de mon activité, (frais fixes, charges etc.).
Et je propose un tarif englobant la réalisation des prises de vue, (durée, moyens techniques et la mise en oeuvre). Auquel s’ajoute la cession des droits commerciaux, qui peut varier selon la diffusion : média, nombre d’exemplaires, limitation géographique et durée de la cession.

Ne travaillant généralement pas en studio mais me déplaçant pour la réalisation du reportage, ceux-ci sont réalisés dans un forfait de temps. En  général d’une demi-journée minimum à la journée et plus en fonction du type de travaux.
Et indépendamment de la rémunération artistique, s’ajoute les éventuels frais liés à la prestation : déplacements, hébergement.

Mes tarifs à la journée (ou demi-journée), tiennent compte et englobent le travail de post-production.

Pour une proposition de : reportage d’entreprise, événementiel, prises de vue d’architecture & décoration, séances de portraits en entreprises je tiendrait compte de :

  • La durée pour la réalisation des prises de vue
  • L’utilisation des images : Internet, plaquette publicitaire, Affiche, dossier de presse etc.
  • Le besoin éventuel de stylisme (accessoires), de modèles, de repérages.
  • Et bien entendu le lieu des prises de vue pour d’éventuels frais de déplacement.

Pour des photographies d’ambiance, les photos publicitaires  et les pack-shots, il peut y avoir le besoin de stylisme particulier : accessoires, recherche de lieux de prises de vue, voir d’une régie.

Quelques petits éléments de droit et informations générales

“Auteur”

Il s’agit du statut des photographes cédant des droits d’exploitation (droits commerciaux) de leurs images. Et des photographes “artistes” vendant leur tirages photographiques en tirage limités.

Le photographe professionnel disposant du statut d’auteur, travaille spécifiquement avec les entreprises, professions libérales et l’institutionnel. Les travaux réalisés pour des particuliers  ne donnant pas lieu à une diffusion ou à une exploitation commerciale,  il ne peut être question de “droits d’auteur” et un auteur ne pourra par exemple pas réaliser  sous ce statut spécifique, des photos type : photos de famille, mariages etc.

Les photographes cédant leurs droits d’utilisation commerciale (droits d’auteur ou droits patrimoniaux), relèvent du régime de l’Agessa. “l’AGESSA a compétence exclusive pour recouvrer les cotisations sociales afférentes aux rémunérations versées, à l’exclusion de tout autre régime social”. Source Agessa.

Exemples de travaux concernés :
– Prises de vues commandées par une agence de publicité, une entreprise ou une institution.
– Cession de droits sur des images préexistantes pour une utilisation commerciale ou publicitaire.
– Cession de droits issus de l’édition (livres, disques etc.).

Le diffuseur

Le diffuseur est l’entreprise ou la personne qui exploite commercialement les photos. En clair, le client : L’entreprise qui demande le reportage, qui va utiliser les photos pour ses plaquettes publicitaire, ses affiches, l’artisan qui veut illustrer son site internet, l’architecte qui réalise son portfolio etc.

L’Agessa

Il arrive que les entreprises non habituées à travailler avec des photographes, questionnent sur l’Agessa, le statut d’Auteur, la  note d’auteur etc..
L’auteur photographe comme je l’ai indiqué précédemment, dispose d’un statut social et fiscal particulier. Pour les prélèvements sociaux, il relève obligatoirement de l’Agessa.
L’Agessa est simplement l’organisme chargé de gérer les cotisations sociales des auteurs. Qu’ils soient photographes, réalisateurs de cinéma, écrivains, les créateurs multimédia etc.

Le système du précompte.
Qu’un photographe soit affilié ou non à l’Agessa, des cotisations sont prélevés sur ses revenus issus des droits d’auteur. Tous les auteurs sont donc assujettis à un précompte “prélèvement à la source” des cotisations. “source Agessa“.

Le principe d’assujettissement ou de « précompte » est obligatoire et  opposable à tout diffuseur. Article L382-3 du Code de la Sécurité Sociale.

Ce qui explique que sur la facture (note d’auteur) ou sur le devis réalisé par le photographe, apparaît  le montant des charges prélevées. Ce montant sera déduit du montant à régler à l’auteur et versé directement à l’Agessa par le client (diffuseur). En général le photographe lorsqu’il n’est pas dispensé de précompte, joint à sa facture, une enveloppe avec l’adresse de l’Agessa, le formulaire pré-rempli près à être expédié.

De plus, lorsqu’il y a une cession de droits et une utilisation commerciale de la photographie, l’Agessa prélève une taxe d’un peu plus de 1% sur la rémunération artistique.

Une fois affilié , l’auteur peut ne plus demander au diffuseur de verser le précompte. Dans cas le  client lui règle la totalité de la note d’auteur et  le photographe règle lui même le montant des cotisations comme une entreprise classique. Mais ce n’est pas une obligation. Personnellement, je trouve le prélèvement à la source plus souple au niveau de la gestion.

L’intérêt de ce statut :

  • Pour le photographe, un statut social et fiscal avantageux réservé aux professions “artistiques”.
  • Pour le client,  le niveau de charges moins élevé permet des tarifs plus attractif.
    En outre, une partie des charges prélevées sur la rémunération de l’auteur est déductible fiscalement par le diffuseur.

Note d’auteur 

La note d’auteur est un document comptable équivalent à une facture. La seule différence, le numéro de sécurité sociale doit obligatoirement apparaître. Et comme je l’écrivais précédemment, le calcul des charges prélevées à la source doit apparaître sur la note d’auteur (comme sur le devis)
La note d’auteur doit impérativement être délimitée dans le temps et pour sa destination, sous peine de nullité.

Juridique

Le droit d’auteur, généralités.

Par droit d’auteur, on distingue deux types de droits.
– Le droit moral qui rattache l’auteur à son oeuvre.
– Le droit patrimonial, droit économique découlant de l’exploitation de son oeuvre.

Le droit moral protège le lien entre l’auteur et son oeuvre. le respect du nom de l’auteur lors d’une publication et de la qualité de son oeuvre. (art. L 111 du CPI)
Le droit moral est “perpétuel, inaliénable et imprescriptible“. Il concerne tous les auteurs d’une oeuvre, qu’ils soient professionnels ou amateurs.
Concrètement cela veut dire que l’auteur, demeure l’auteur de l’oeuvre. Même si le droit de l’utiliser commercialement a été cédé, il n’autorise pas la transformation ou la dénaturation de l’oeuvre. Et impose le respect du crédit photo (nom du photographe).
L’absence de crédit photo, la mention” DR”, l’appellation “libre de droit”, le montage ou la dénaturation de la photographie sans accord explicite sont des atteintes au droit d’auteur. Par jurisprudence, le droit moral est d’ordre public et on ne peut y déroger que l’on soit auteur ou diffuseur (client), sous peine de nullité du contrat pour clause litigieuse.

Le droit patrimonial  encadre l’exploitation commerciale de l’oeuvre dans des conditions bien déterminées.
Le droit concernant l’exploitation appartient exclusivement au photographe. (Art L 121.1)

Délimitation, encadrement d’une cession de droit.

Une cession de droit est un contrat, une autorisation donnée par l’auteur d’exploiter commercialement son ou ses images dans des conditions bien déterminées.

La loi impose qu’une cession de droit soit strictement et clairement délimitée : Étendue,  destination (utilisation des images Web, affiches, plaquettes). Lieu (diffusion en France ou dans plusieurs pays).
La durée de la cession, son étendue comme chacun des droits cédés doivent faire l’objet d’une mention distincte (art. L.131-3 du CPI).

Cette disposition permet à l’auteur de disposer d’un droit exclusif d’exploitation de son œuvre . Il doit également pouvoir contrôler l’usage qui est fait de son œuvre.

Pour information, une cession de droit  dans lesquelles tous les modes d’exploitations sont cédés, sur tous supports, sans limitation et pour le monde entier,  n’est  pas conformes au CPI. 

[blockquote style=”boxed” cite=”Libre de droit”]Autre point, la notion « libre de droits » n’existe pas en droit français. Cette appellation est contraire au Code de la Propriété Intellectuelle (articles L.111-1, L. 121-1, L. 131-3).[/blockquote]

Propriété des originaux.
Autre point parfois litigieux car incompris ou mal expliqué par le photographe.

L’art. L. 111-3 du CPI précise que « La propriété incorporelle définie par l’art. L.111-1 est indépendante de la propriété de l’objet matériel ». Les photographes font parfois face à des litiges portant sur la restitution de leurs originaux. Certains diffuseurs considèrent qu’une cession de droit implique le transfert de propriété des originaux. Ce n’est bien sûr pas légal. Le CPI opère une nette distinction entre propriété de l’original et propriété incorporelle (droits portant sur l’œuvre). Concrètement lorsque l’auteur cède des droits sur son œuvre, il demeure le propriétaire des originaux. Mais également lorsqu’il vend l’original, il reste titulaire de ses droit sur son œuvre. En photographie numérique, le point de départ de l’oeuvre originale est le fichier numérique brut (RAW). Celui-ci est la source, le point de départ de l’oeuvre, permettant sa transformation, voir à partir du même fichier original, de créer plusieurs images différentes. Il ne peut être cédé au client car non conforme au droit moral. Il permet la dénaturation de l’oeuvre. Le fichier brut comme le négatif original est la propriété du photographe et la preuve de la paternité de l’oeuvre en cas de litige. Je conseille à tous les photographes de ne pas céder leurs originaux. La demande  de certaines agences devient de plus en plus fréquentes, exiger les fichiers bruts pour pouvoir modifier ou créer eux-même de nouvelles images. Nous ne sommes plus dans le cadre du droit d’auteur et création artistique originale. Dans ce cas l’agence s’adresse à un prestataire de service (artisan photographe) qui va simplement réaliser le travail, et céder le fichier brut. En faisant ça il perd tous les droits d’exploitation.

La dénaturation de la photographie et modification

Certains diffuseurs se permettent de dénaturer une photographie par montage ou de la modifier sans  l’autorisation préalable de l’auteur. Cette pratique n’est pas légale car non conforme à l’Art. L121-1 du CPI portant sur le droit moral de l’auteur qui  précise que « l’auteur, jouit au respect de son nom, de sa qualité et de son œuvre ».

Absence de signature ou de la mention de l’auteur pour une image publiée.

Il est fréquent que des photos soient diffusées dans la presse ou sur le net sans que le nom de l’auteur soit mentionné : articles de presse, illustrations Internet etc.. Ces pratiques sont illégales au sens de l’art. L.121-1 du CPI.

Dans la presse, il apparaît souvent  la mention « DR » (Droits Réservés). Cette pratique est  illégale au regard du droit moral et du monopole d’exploitation dont bénéficie l’auteur.

Il est à rappeler que les œuvres dont on ne connaît pas l’auteur, « œuvres orphelines » ne peuvent  être exploitées sans accord de l’auteur. Et que le diffuseur (Site Internet, organe de presse), se doit de faire le maximum afin de trouver la paternité de l’image utilisée.

Published by

Jean Marc STAMATI

Photographe professionnel entre Avignon Montpellier. Reportages corporate, architecture, intérieurs et déco, industriel, publicité, événementiels, portraits d'entreprises

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